Un, deux, trois
1, 2, 3
De durable
La pointe du crayon pour écrire
S’orne d’un camaïeu de gris
Chausse-trappe
D’une embardée sur le verglas
Au pied de la terre cuite
Triade des coupelles pour le chat.
Inaugural oracle
Du prêt-à-fouler la neige
Quand se fait tendre la digestion
Secret immémorial
De l’énigmatique oral
Donné en l’abbatiale
Balancé par la prestance
D’une écoute aux aguets.
Point de fuite pour José de Ribera
Écorchant vif le vieillard
Lancinant appel de la basse
Les doigts frappant la table
D’un rythme affirmé
Quand les regards nôtres
Se posent buvant rosée
Sur l’anonyme offrande.
Tamisée
Sans que se bousculent les prophéties
Les papiers-cadeaux griffant le silence
Les lumières du sapin déchiraient
À petits coups de griffe
Les entrailles maternelles
Comme on épointe un bout de bois
Avec son opinel préféré.
Puissance quatre
D’avoir vécu
Met à l’abri le Gargantua des morsures
Non pour plus de mal encore
Pousser la romance dès l’entrée
Mais pour mariage effectué
Ceindre d’un drap serré
Les reins du contorsionniste.
Puissance cinq
Tout est vrai
Même le pas vrai des vivants et des morts
Incline à dire
Que passer son cou dans le nœud coulant
Augure d’une baissée de rideau
Certain soir à la veillée
Quand la fraise se croque à belles dents.
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