Pensée légère
Pensée légère
Sans y croire
Que les airs se démodent
Hormis les chants d’oiseaux.
Se permettre
D’affirmer le trait d’humour
Sur la terrasse de pierre
Hors la vastitude du jargon.
Point de réponse à apporter
L’allégresse est paradoxale
Quand au soleil
Il est la bonne humeur de la journée à venir.
Attendre que cela perce
Prière élevée jusqu’aux cintres
Des poésies de l’âme
La main trahissant une inquiétude.
C’est beau ce fabuleux récit sous les pieds
Raclant d’une voix ordinaire
Le sens de la vie
Tant que la pelouse ondule.
Rien de plus étrange
Que le naufragé de l’éternel
Dont un simple geste
Approche le débris à quoi se raccrocher.
À deux l’absolu se partage
De toute façon on ne s’en servait pas
De ce carrelage aux angles vifs
Où renaître à chaque sortie d’école.
Sourire pour s’entendre dire
Que demain ça ira mieux
Que toute délicatesse est clé de voûte de l’infini
Quand la fontaine de la Hount persiste.
Les jours sont comptés
Le progrès impitoyable
Balaie le cliquetis inquiet du résistant
Dans le boqueteau mouillé de fièvre.
Par la fenêtre un rire
Une seconde que cela dure
Dans l’indifférence de tout un chacun
Au retour du marché.
Mésalliance du regard et de l’écriture
Où même de penser est sacrilège
Pour les moineaux frisquet
Que la quête enflamme.
Un grand musicien viendrait jouer du piano
Fugue en bottes de clarté
Déambulant par la coursive
Soupir léger au port altier.
1469