Tonsure sacramentelle
Tonsure sacramentelle
Dépouillement spiritualisé du paysage
Sentiment d’altitude
Sentiment d’élévation.
Cette forme pariétale
Ce rire vaginal d’un vieillard émoustillé
Une bamboche certaine
Dans le tohu-bohu du chevelu arborescent.
Occupé à répandre le rosacé saigneux
Aux jointures du mur
Est apparu hilarant
Un giclement baveux contre la falaise indentée.
Le vieux
Face contre face dans le monde cloîtré de la terre ferme
S’ouvre entre deux nuées
À l’avancée des frisures casuelles.
Brassée de soutaches bariolées
Se font se défont les petites marionnettes
Au village apparues
Dans le déplié du chemin
Grimper le long de la casse pierreuse
Parmi les éboulis jusqu’au roc ferme
Cailloux croulant sous la semelle
À portée de l’excursion matinale.
Le reliquaire préserve le passé
Lieu où s’embobine l’échine du temps
Pour goûter la liberté
Conjuguée à l’esprit d’aventure.
Point de portes secrètes
Si ce n’est l’impérieuse nécessité
De visiter les lieux
Et rencontrer les vallons rétrécis d’une coulée verte.
Changement de vue
Pour un parcours se dérobant
Jusqu’à l’apparition finale
D’un pressentiment laissant le cœur battant.
Descente en ses alliances
Où la Folie siffle
Le prolongement en pointillés
De la fin de partie aboutie.
S’engager de belle manière
Dans quelques recoins simples
À emplir d’une inspiration délicieuse
Les ressauts de nos blessures d’antan.
Princesse aux yeux de chevreuil
Flotte par-dessus les bois
Cheveux fins et mains du matin calme
Où dépasser le film de nos attentes.
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