L'oiseau de Paradis
S'en est allé
Carolus Proximus
un matin de ciel clair
de cette sphère opaque
pleine d'années-terre
sans bagage par la sente
échapper à ses révolutions.
Point de règles d'amour
ses idées fausses et vraies
formaient la part du grand œil
désuet encartage
en ces temps de mémoire akashique
soumises à ce qui a été fait
soumises à ce qu'on en dit.
Ses sommeils avaient été tributaires
de morts passées
en commodité de langage
à constituer l'Être spirituel qu'il sera
alors que phases stables de la conspiration
désapprises dans l'ambition de perdre
la décélération était à son Très-Bas.
Il avait voyagé
par refus par égoïsme
dans les Principes de la Vie
désapprouvant la routine
la main sur le frein
à déplorer le processus d'envol
de ceux qui meurent jeunes.
Afin de naître à sa nouvelle étoile
l'assaut donné sur des collines sans parapet
l'avait tiré de son errance
pour l'enjoindre de grimper hors ténèbres
pensé guidé paraphrasé les bras en croix
dans l'équilibre d'un corps chancelant
en éclipse de sa foi.
A l'envers de son destin
l'orbite en négativité
il avait décalqué sa démarche
du désert d'autrui
aux plaisirs terrestres charnels et matériels
pour se présenter devant son passé
dans l'entre-deux-mondes d'une phase intermédiaire.
Lourdes étaient les chaînes
de cet accoutrement d'oiseau de Paradis
à contempler le passage en solitude
à soigner son arrivée dans l'Au-delà
lui le nouveau-né de l'éblouissement initial
en ascendance du Massif Christique
à faire miroir de lui-même.
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