À deux c'est mieux
Brume
Soutenue par le son des clarines
Passante éternelle aux sources de l'atmosphère
Que n'ai-je fait le tour
Des quarante mille kilomètres
Pour me remettre dans la coulée
Des œuvres vives
À faire ceinture des fleurs du printemps
Juste un petit instant.
Enlever le masque de mousse fraîche
Prend le temps qu'on perd
À secréter hormones dans le sang.
La sangle de l'horizon
Claquemure la bonne position
D'avoir sur le veston
Traces du Saint Chrême de l'onction.
Ainsi notifié
Par la lumière douce
D'une danse parfaite
Caresse opportune sur le nu de l'épaule
Nous fîmes trois scarifications
Sur le soupir d'avoir à écrire.
La bonté. La rectitude. L'humour.
Jusqu'à devenir coquin
Du devoir acquit
En ce temps des forces réconciliées
À la discorde reléguée
Pour davantage d'harmonie
Implanter l'unité
Dans la paix manifestée.
Il se pourrait
Que d'un paroi l'autre
De l'herbe au béton
Chante l'arbre blanc de la reconnaissance
Sous le tison ardent des munificences
Telle gaité inondant le monde
D'un légéreté ronde
Sans que le ciel perde ses pétales.
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