Millésime du mime
Millésime du mime
Mieux qu'une nymphe
Aux désirs brûlants
Proférant de nature
Quelques échos orphiques.
Les couvrant de sa voix
Un courant d'éternité
Dans l'alcôve froide
Elle parcourut
Et la nuit et le jour.
Point de limites à la quête
Au sortir du train fantôme, le but
Comme un arbre
Étrange tubulure d'amour
Aux entrailles du vitrail.
Ce serait-il agi de rassembler
L'encre et le pinceau
Devant le désarroi
À manifester
Et la peur et l'espoir.
Écrire que la vie est simple
Qu'elle file limpide
Par l'issue qui lui reste
Rend à l'âme de l'enfant
Sa douceur éternelle.
Du cœur
L'émeraude jette un dernier feu
À proximité des fraternités
Tel le mystère
De continuer d'avancer.
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