Parfumé à l'ail des ours
Parfumé à l'ail des ours
la clé de Tournemire
clencha l'ombre des sous-bois.
Immesurable en son lamé de griffures
la proie s'effilochait
devant le prêt-à-porter de la séduction.
Pour que le vent souffle droit
à mesure du retrait des choses douces
rides rapides sur visage flétri est requis.
Replier les ongles usés
au frisson de la parole
enrichit notre regard.
Peu de choses à dire
en délicate posture
devant la brêche de l'Invisible.
Elles se plaignent de tergiverser
le doigt sur la gâchette
les ondulantes promesses
quand les craquelures font place aux déchirures
et qu'à l'arrêt
se mordant les lèvres à sang et à cris
elles jettent le dérisoire à droite
alors qu'à gauche monte le nouveau monde
de son homologue intérieur.
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