Le monstre
Associant LGBT et énergies nouvelles
il occulta la table oblique
des occasions passées manquées édulcorées
pour d'une main glacée
tordre le cou de l'oie blanche
Point de chiures de mouche sur le veston
le blond de ses cheveux
narguait un soleil boréal
avec dans l'entre-cuisses de son cuir
la pomme d'argent des missiles
Filant droit vers l'enfer
il entra dans les cinquantièmes rugissants
en caressant le couteau
de la fin du langage
au parlêtre de la déraison
Tout cela se perpétuait
dans les geoles du stalag
où les yeux des malheureux
frissonnants d'effroi
disparaissaient dans les eaux arctiques
Militants de l'amour libre
casse-noisettes des écureuils de l'aube
ensemenceurs de champs de fleurs
à la corne du navire
il y aura toujours Samothrace
Le monde basculait
il n'était plus question de régler les horloges
les fuseaux horaires noués par l'artillerie
inauguraient les hautes révoltes
d'un ciel courbant les blés brûlés
Craquant l'allumette
sur l'enclume de afflictions
le marteau et la faucille battaient monnaie
à l'aune des bouleaux
défoliés par le souffle
Du torrent
le monstre jaillit
de ses yeux éteints
pour fracasser le bougé de la Vie
par la seule cause qui puisse
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