Qui l'eût cru
Scintillent
à la queue leu leu
les perles du mal au crâne
étrange miroir
à justifier les couleurs ajoutées
sur le mur de refend
pour que la nuit s'écoule.
Nous connaître
sans reconnaître
l'herbe gelée dans le giron de l'aube
à l'horizon bleu
d'un hymen de circonstance
en suppression
du geste de l'horloger.
Ouvrir les yeux
et se tenir coit
pour remettre
le sourire à sa place
les draps blancs du chenapan
contre la parie de bois noir
puis se précipiter dans le léthé blanc.
Croulent boules
en disette d'un chemin d'apparat
à tenir la coquille de noix
craque entre les ruines
le pas blond de l'enfant
au plus près du ressac
où se mouvoir.
Sans écueil point d'accueil
de la poésie dégrisée
à tordre les graminées
à l'aigle ton de mer acidulée
anarchiste à se prendre au sérieux
et tendre le cou
hors limites de l'espèce.
Un lieu
une frayeur
posés là
en délicatesse d'un corps nu
sur la pierre étendue
une évidence
je le fus.
L'art des mots grandiloquents
exagérés
en prise sur le mentir vrai
à mi-chemin de l'éclaircie et de la voix claire
augures de la vraie vie
de celle qui l'eût cru
de signes et de sens liée.
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