27 juillet 2017
Aux cornes d'appel
Aux cornes d'appel
galets jetés contre les portes d'airain
la montagne fige la parole.
Equidistante des embrasures
la mesure frappe d'estoc et de taille
sans que l'ombre advienne.
Il y a du sang sur tes vêtements
les lacets ressérés
feront marche forçée.
Elève la lune
à hauteur des griffes
de l'ambre marin.
Tes pas longent le rebord de la sente
de petits cailloux dévissent
les pensées dépassent de la musette.
Ronge ton frein
sois le brinborion des nasses refluantes
sois grand sous l'averse.
Abjure et me viens
Calune des prairies premières
Offrande à saisir.
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