22 mars 2018
Au canevas des fluttes agasses
Au plus fort des choses périssables
le piano se fait trompette
sur le frisé de ses cheveux
regards croisés
vers le visage aux rayons ailées.
Soutenir le langage
pareil au papillon de nuit
coulent les notes
vers la chambre des romances
afin qu'il se souvienne.
Les bras révélés sur cette robe noire
traversent la Vie
au canevas des fluttes agasses
le chant soudain jailli
sur la table des tourments.
Ne nous dédaignons pas
à l'ombre des tamaris
si aveuglé de lumière je te blesse
s'échappe le cri
d'un lien pour renaître.
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