Des platanes tressent couronnes
Sachant parler aux arbres
Il a revu sa copie
Pour s'adossant au grand tilleul
Evoquer les courses des enfants
Dans le parc de la mairie.
Entrons en regard-esprit
De tous côtés ouvert
Prêts à saisir le bon regard le bon esprit
A la pointe de l'épée
Le travail accompli.
Viens. Ne retenons pas nos larmes
Soyons frère et sœur petite sœur des fleurs
Au passage du char à foin
Sur la route poussiéreuse
A rendre maman malheureuse.
Silure au ras du banc de sable
J'ai vu sa goule barbue
Devant la felouque descendante
Au gré du courant tourbillonnant
Aux grosses bulles argentées.
Parmi les algues
Cette forme cette femme
Ophélie en sa chevelure
Filant droit vers l'horizon
Où dansent les fumerolles de la Centrale.
Sur les berges se terraient les ragondins
A l'abri des platanes tressant couronnes
Vers un ciel d'attente
Vide d'un bleu capricieux
Faisant place nette aux brillances nouvelles.
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