Celui qui écrit va vers lui
Celui qui écrit
Va vers lui
Sans retenir sa peine
Par l'offre de son enfance
Le miracle d'être.
Timide intrépide
Au parcours paysager improbable
Il y eut juste équilibre de prospérité
Sans se retirer des origines
Référence aux mystères de la vie.
Le décor était là
Assemblage d'isorel et de toiles peintes
Où s'approvisionner soi-même
À lire l'espace environnant
Sommes-nous déjà mort ?
Elle éclaire la blessure
À livre ouvert
En comparant les heures calmes
Avec la recherche du brouet d'amour
À regarder la pluie qui nettoie le ciel.
Regarder toujours regarder
L'éternité connectée au monde
Les paillettes en sus
Pour nourrir les oiseaux
De l'aptitude au bonheur.
Monte
D'entre les lattes de la terrasse
Le vermicelle du temps qui passe
Sur leurs petits vélos alphabétiques
À composer belles ritournelles.
Tout semble fait
Pour dépecer le puzzle
De ses funestes entreprises
Impatientes mise sous séquestre
Des harmoniques du son et du sens.
Placez le tout dans l'éprouvette
Ramenez feuilles mortes
Au refuge des mots
Quand même loin du monde
L'étoile ne ternit jamais.
Aveugle et niais
J'eus par le passé
Maîtrise du destin
Qu'un grand vent rassembla
Dans l'acuité des susceptibilités.
D'or pur
Un noyau d'ombre au revers
J'allais bavard endimanché
Me mêler en déshérence
Au sein du rien d'un songe.
Et plus encore
À dévoiler les textes premiers
S'enflaient protections et fureurs
De l'amant éconduit
Sans que l'écho ne travaille.
Plus prêt de toi
Entre terre et littérature
Le faiseur de vie esquisse
Quelques mouvements gymniques
Sur le sable des mes nuits.
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