Au tabernacle des glycines
Au tabernacle des glycines
Il y a l'inconstance
Par la crainte avancée
De l'homme perdu dans ses pensées
Alors que la place était à prendre.
Position médiane
Aux carences affectives maintenues
L'ombre caressait d'une tendresse feinte
L'entrée dans l'atmosphère
De la cage d'ascenseur.
Pratique secrète
Nous fîmes le tour de l'enceinte
Pour quérir les faiblesses de la fortification
À petits pas en retenant son souffle
La mèche de cheveux relevée.
Ouvrir la cage
Me correspondait mieux
Que la palinodie à régurgiter
Flasque et collante
Comme glaise à l'abri du soleil.
Rencontrer le grincement des gongs
N'arrange pas nos affaires
D'accueil de la parole
Aux effets feuilles à terre
De l'automne déplié.
Mettre en place la bougie neuve
Eût solutionné la question
D'avoir assimilé la verdeur de l'espoir
Avec l'arrivée de Cybèle
Oblate des plus ferventes parturientes.
Par les anfractuosités du passé
La mémoire fait mystère
De l'impétuosité des origines
En calmant par la pensée
La peur et ses officiantes du désir.
Effleurer la joue du nouveau-né
N'apporte de réel
Que l'écueil d'avoir un jour une nuit
Chevaucher la création en simple appareil
Nous les conquistadores de la mort à soi.
Un voile sur tout cela
Ferait œuvre débordante
Pour la nature qui nous enchante
Cristo des occasions manquées
D'avoir à mourir pour que l'autre naisse.
Et de refermer la boîte
Comme exclure d'une rebuffade
L'enfant inquiet
De la tâche immémoriale qui l'attend
D'avoir à ramasser les mirabelles de l'esprit.
Se contenir
En marge du destin
Et devenir
Assemblage de constellations
Dans un infini qui nous fuit.
De composer sa cosmogonie
Au travers des fissures de l'instinct
Fait entrer en résonance
Avec la pulsation de l'univers
Le mieux que moi.
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