Une tour d'habitation
Il s'était égaré
Au commun des mortels
À rassembler le ciel
Par branches éperdues
Tout autour du bloc aux hirondelles.
Et tout s'était tu
La méfiance comme douce fleur
Sur le chemin long
À la pente rude
Vers le douzième étage où nous demeurions.
Fidèle et pur
Seul le chaos pouvait nous faire advenir
Avec burins et drilles
À la volée dispensés
Au risque de sa vie.
Pure était la source
De ces années passées
À contempler le vide
Obstacles débiles et lumineux
Accrochés aux moulures de l'esprit.
Les pirouettes n'y pourront rien
À ce cœur confus
Que la raison exaspère
Au corps à corps avec l'absolu
Brigand de nos âmes perdues;
Au sein des choses douces
À la parabole consentie
S'alignent engeance rare
Les ventres pleins et chauds
De la sortie de table.
Les cauris ont jailli
Blancs et bleus à la fois
De la couleur du lait parfois
Éparpillés sur le formica
À l'aveugle comme fleurs de neige.
Les dents grincent
Aux portes-fenêtres les voix débordent
D'un rire de pastourelle
Faire d'une boule de shit
Le mortier des aspirants.
Au creux de la sébile
Avons recueilli les grains de sable
Évacuation tardive du sang des justes
Tout chargé de paille
Au profond de nos sabots.
Je réclame le petit poème de trop
Celui qui jeté par dépit
Rebondira sur la dalle
Aux sandales vagabondes
Vers le mastroquet des soirs d'hiver.
Rien de spécial
Juste l'avenant au texte sacré
À gérer remède prescrit
Comme perle de valeur inestimable
En fin de nuit comptable des autres.
Comment peut-on faire
Le tour et les détours
De la tour extraordinaire
Si ce n'est tirer la flèche
Vers la lune sans visage.
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