C'est un jour où aller marcher
C'est un jour où aller marcher
En glissant en riant
La plaisanterie
Qu'il y aurait là
Une occasion de se revoir.
Et que si l'attente est longue
Comme d'être au clair
Dans un brouillard persistant
Acheminer tout en sifflotant
Quelques missives des jours de fête.
J'ai besoin de toutes mes nuits
Dans ces temps à marche forcée
Pour tendre la main
Au fragile du bonheur
Épicé d'un possible retour en arrière.
Lancerons les Lancelots du Lac
Le concours du plus méritant
Le long de ce chemin de chèvre
Entre paroi et torrent
À précipiter la demande en mariage.
Caresses
Fluidité du corps en mouvement
Chevelure au vent
Le lève-lèvres de ses yeux rieurs
Cadenassait l'estime de soi.
Et puis rien
Que de se hisser vers le matin
Porte envie de se plonger
Mais très doucement
Dans une demande en amour.
Et puis tout
La distance se réduisant
Devant l'étrange annonce
D'avoir par la danse
À convoquer et le corps et l'espace.
Des mots
Mes frères et sœurs des Entommeures
Laissent sortir du port
Quelques feux grégeois
Sur une mer consumée à l'envie.
Un abri creusé
Par la rigueur des éléments
Me rassurera
D'avoir osé
La bifurcation en dépit de mes pleurs.
Et de resurgir
Ce refus des rites de passage
Alors que cela semblait acquit
Que de se parer de l'habaya
Reproduirait le paraphe des dieux.
Ils ont regardé
Aucune allusion
C'est ce qu'ils souhaitaient
En voletant d'une branche l'autre
Sur l'entrelacs du dépliement de l'âme.
Le chagrin
Pend au clou
À la place du crucifix
Mouvant et vivant
Le visage dans la promesse du lendemain.
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