La librairie des trois savoirs
Se joignent se rejoignent
À la librairie des trois savoirs
La liberté de la pensée
L'éclairage du cœur
Et le manifesté de l'apaisement.
De l'or en paillettes
Vous dis-je
Qu'il y a sans fausse ressemblance
Sous l'escalier
Des amours grands.
Facteur X
Dans ladélicatesse d'un soir
Nous pûmes relancer
Les harmoniques du son et du sens
Au hasard des pages feuilletées.
De l'autre côté de la rive
Laissons l'Autre
Celui du monde à vaut l'eau
Tissant dès l'aube
La toile des regrets.
Au-delà du temps
Passait au raz du sol
Les candélabres de l'aptitude au bonheur
S'enrichissant aux heures creuses
Du fil à fil des rencontres.
À respirer
Nous serons les témoins de la terre brûlée
L'ordre imaginé d'un subtil défi
Aux incandescences diaprées
De notre marche à blanc.
À mieux pratiquer l'arrimage
Arrive ce qui pourra
L'œuvre infime au chevet de la légèreté
L'absolu
D'une écriture de chèvrefeuille.
Aux fulgurances de la raison
L'amant amour des heures perdues
Vrille avec sensualité
Un rien de souffrance
Dans le cosmodrome des attentes.
Plus de pétales rouges
En rebord de fenêtre
Le vent lui les a chassés
Le vent de trop
Le vent du tard venu.
Rester
Rester immobile en limite de plancher
Rend l'herbe sèche plus apte
À l'écoute du souffle
Qui s'éloigne sans prêter gare.
Au goutte-à-goutte
D'un toucher de lune
Je me suis balancé à la pointe du fusain
Pour en finir avec le minuscule nouveau-né
Le Sylvain d'un éclair de griffes.
C'est encore loin
Et pourtant
Celui qui décolle de Coltines
Emporte avec lui les oies bernaches
Loin très loin du jour déclinant.
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