Parure gracieuse
Corne de bombance
Antique désir
De voir surgir ces heures à se repaître
Du dévalement des brusqueries végétales.
Au doux crû de l'ombre une promesse
Parure digne de grâce
Grappe fraîche
Au sortir de la brûlure.
Cornée par le dessus
Gorge nue
Elle a émis
L'Esprit de Vie.
Ne plus entendre les enfants
Sur l'arbre mort abattu par grand vent
Il a fallu tergiverser
Pour accéder aux cris des hirondelles.
L'abeille bourdonnait
En vrillant de sa trompe
D'ordre et de mesure sienne
Le tronc râpeux du caverneux.
Des entrailles à vif
Là où perle le dedans
Siégeait silhouette sage
La promise au chant nuptial.
Là dans la vaste prairie
À la perfection sans une plainte
Les traces des lapins
Quadrillaient le rosée.
Quel bonheur
De prendre image en paysage
Pour sien
Jusqu'à parfaire son destin.
Toute première image
En rétribution de la beauté
Les feuillages bruissaient
Le long de l'allée.
Le ruissellement de l'eau
Le parfum des haies sauvages
Aux violettes cachées
Le mousseron contait fleurette.
Le silence absolu détachement
Au loin les chemins s'écartaient
De l'orée de la maison
Trois poules caquetaient.
Le cœur pur de tout effroi
Passant le bras derrière les omoplates
Il fût question d'ameublir le sol
Pour plus d'émotions encore.
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